L'Hôtel Du Desert Ep 09 : La Mer

L'HÔTEL DU DESERT
EP 09 : La mer



Ils se sont relayé pendant toute la journée. Un routier pour se restaurer à midi, une pause rapide pour digérer et se reposer un peu et ils reprenaient la route.

Le soir l'odeur de l'air était différente, elle était plus fraîche également. Il était tard et il faisait nuit noire quand ils ont décidé de s'arrêter. En fait ils étaient perdus, Brice avait réussi à se perdre sur une route droite dépourvue de tout croisement, alors ment quand il y avait des virages et des routes secondaires …

Ni Brice ni Johnny ne savaient plus ou ils étaient. D'un côté de la route, il y avait une forêt de l'autre une dune. La nuit était noire, ils étaient loin de la ville et la seule lumière disponible était la lumière des phares.

Ils décidaient de passer la nuit là et de dormir dans la voiture. Ils ont mal dormi cette nuit là. Ils on mal dormi il y avait comme un bruit de fond auquel ils n'étaient pas habitué. Comme un grondement, comme un souffle, un vent qui ne cessait jamais. Pourtant il y avait peu de mouvement d'air, il faisait un peu froid mais le temps était beau.

Ils ont basculé les sièges arrières et se sont fait un petit lit douillet où ils se sont blottit l'un contre l'autre. La fatigue était là, ils se serraient et se tenaient chaud. Dehors il faisait froid mais rapidement sous la couette, ils avaient prévu le nécessaire pour avoir leur confort, il faisait chaud et bientôt très chaud.

C'était presque dans un demi sommeil que les mains se retrouvaient, que les mains de chacun se promenaient sur le corps de l'autre. Les lèvres se cherchaient et se trouvaient. Il faisait finalement très chaud quand les deux corps s'enlaçaient.

La tête de Brice disparaissait sous la couette, il plongeait pour sucer la queue de Johnny, ils se connaissaient bien tous les deux. Chacun connaissait parfaitement le corps de l'autre et savait comment lui donner du plaisir.

C'est sans aucune hésitation que Brice prenait la queue de Johnny dans sa bouche, Avec une grande douceur il passait le bout de sa langue sur le gland de son ami.

Brice avait juste envie d'un peu de tendresse, de chaleur et de douceur. Il prenait bien son temps de faire plaisir à son camarade qui le laissait faire. Sa langue passait et repassait sur le gland de son amis et d'une main experte il lui caressait la queue sur toute sa longueur.

La queue bien humidifiée, Brice lui donnait des caresses pleines de douceur. Il aimait bien ressentir la queue dure, ferme mais également légèrement molle. Il refermait la main, la serrait doucement puis la relâchait avant de la caresser de nouveau.

Il avançait le visage vers son amant et laissait alors la queue entrer bien à fond, sur toute sa longueur. La gorge profonde ne le dérangeait plus. Il y avait même des jours comme celui-là ou il y prenait un grand plaisir.

Le visage écrasé contre le ventre de Johnny, la langue, la glotte, la gorge de Brice massait avec une incroyable douceur la queue de Johnny qui gémissait, bougeait un peu pour s'installer plus à son aise sur le dos. Il écartait légèrement les cuisses pour laisser plus de place à son amant.

La queue de Johnny appuyait sur le fond de la gorge de Brice qui savait gérer sa respiration et appréciait vraiment cette position. De la main il massait les couille de de Johnny qui gémissait de plus en plus fort.

Dehors, c'était le calme absolu. La nuit était totale, dans le ciel il n'y avait pas une seule étoile. Ils ne savaient pas ou ils étaient et il faisait froid.

Dans la voiture il faisait chaud maintenant. Il faisait également nuit, mais ils n'avaient pas besoin de se voir, ils pouvaient se toucher, se caresser, s'embrasser, c'est avec leurs mains, avec leurs doigts qu'il se regardaient.

Johnny se tortillait de plaisir sous les caresses de son ami. Brice prenait du plaisir à sentir le corps de son amant se tordre et gémir sous l'effet des ses caresses.

Il relevait la tête et c'étaient les couilles de son camarade qu'il prenait dans la bouche. Ses mains se promenaient sur tout son corps, il lui pinçait doucement les téton, lui caressait les cuisses, Johnny tremblait et gémissait plus fort.

De nouveau Brice prenait dans sa bouche la bite de Johnny, elle entrait jusque au fond de sa gorge, sa main la caressait avec force. Elle ressortait, Brice la masturbait et la reprenait dans la bouche. Johnny lui caressait les cheveux et par moment lui appuyait sur la tête.

Brusquement Johnny se contractait, tous ses muscles se raidissaient il appuyait sur la tête de son amant et lui éjaculait dans la gorge. Brice n'a pas bronché, il a avalé et à continué à sucer son ami.

Johnny était alors pris de convulsions. Brice s'en amusait et continuait à caresser avec autant de force que de douceur la queue de son ami, il continuait à la lui sucer en insistant bien sur son gland. Johnny tentait de se dégager, ses gestes étaient brusquement désordonnés. Il se tordait, se repliait sur lui même pour se dégager mais Brice ne voulait rien lâcher. Il se retenait avec force contre son ami Johnny, tout contre.

Johnny tremblait avec force au moment ou il a juté une seconde fois, ses gémissements de plaisir se transformaient presque en plaintes. Brice relâchait enfin son étreinte. Johnny retombait sur le dos, il était complètement essoufflé et son cœur battait très fort.

Brice s'allongeait juste à côté de lui et la fatigue finissait pas gagner la partie. Il avait conduit plusieurs heures et il s'endormait rapidement.

Johnny reprenait son souffle et c'est seulement à ce moment qu'il remarquait que son camarade dormait. Il ne lui fallait pas longtemps pour faire pareil.

Ce grondement permanent les réveillait à plusieurs reprise pendant la nuit et quand ils dormaient, ce bruit entrait dans leurs rêves. Ils rêvaient de tempête.

C'est le soleil qui les réveillait le matin. Il faisait frais, presque froid. Surtout que sous la couette il faisait chaud. Ils étaient à poil mais rapidement enfilait un short, un T-shirt. Johnny était le premier dehors.

Brice se réveillait lentement, il avait mal dormi et avait du mal à ouvrir les yeux. Il allait poser le pied sur le sol quand il entendait son ami Johnny hurler, l'appeler.

Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Johnny était monté sur la dune juste avant de crier. Un peu paniqué Brice arrivait pour lui porter secours. Il grimpait le plus vite possible sur la dune. Là il était brusquement complètement réveillé, il paniquait, Johnny avait disparu.

Arrivé au sommet de la dune, il ne bougeait plus. Il était face à une immense plaine de sable et tout au bout de la plaine il y avait la mer. En bas de la dune il y avait le le T-shirt de Johnny, quelques dizaines de mètres plus loin son sort et encore plus loin il y avait Johnny qui courait vers la mer entièrement nu. Il poussait des hurlement de joie et gesticulait.

Brice le suivait et tout comme lui jetais ses vêtement derrière lui. Johnny arrivait le premier à l'eau, et de loin, il accélérait et plongeait. Il se relevait aussitôt et hurlait … '' C'est froid ! ''.

Brice arrivait un peu plus tard, il était à fond, et plongeait lui aussi. Tout comme son camarade il plongeait lui aussi et tout comme Johnny se relevant en hurlant … '' Mais c'est froid la mer, ça va pas ça ! ''.

c'est grelottant qu'ils se retrouvaient sur le bord de l'eau, ils n'osaient même pas mettre les pieds dans l'eau. Il fallait bouger pour se réchauffer ils repartaient dans l'autre sens toujours en courant, récupéraient leurs vêtements au passage et se réfugiaient dans la voiture. Là ils se réchauffaient et se séchaient.

– Mais c'est quoi ce truc ? Demandait Johnny. Je ne savais pas que la mer pouvait être aussi froide !
– Ça dépend peut être des jours … Rajoutait Brice.
– Tu crois que demain ? …
– En attendant demain, j'ai faim moi, si on cherchait un bar ou on pourrait manger, un petit déjeuner copieux, ça te dit ?

Il prenaient la route, sans savoir ou ils allaient, quelques panneaux indiquaient la présence d'une ville. Finalement la ville était rapidement trouvée. C'était une petite ville, presque un village, il y avait de nombreux camping des maisons basses une très belle route bien droite qui séparait la plage et le centre bourg. L'endroit semblait calme, peut être un peu trop mais nos deux héros étaient habitués à plus calme encore. L'hôtel, au milieu du désert étai encore largement plus calme.

Ils trouvaient facilement un bar qui préparait les petits déjeuners et en profitaient. Rapidement la température montait.

– En cette saison les nuits son froides . Leur faisait remarquer le barman.

Ensuite ils faisaient une longue promenade sur la plage. Elle faisait des kilomètres de large et semblait ne jamais finir, un peu comme la mer. Johnny avait des yeux tout ronds, il regardait cette étendue d'eau infinie comme un gamin regarde le sapin de Noël quand il découvre ses cadeaux.

Il y avait toujours du vent, toujours un peu de vent.

– C'était la mer, ce bruit qu'on entendait toute la nuit. Faisait remarquer Johnny.
– Bein oui, la mer ça fait du bruit.
– Et il y a du vent, il y a toujours du vent ?
– Oh là il y a juste un petit souffle de vent, tu n'est pas habitué c'est tout. Expliquait Brice.
– Ah !

Johnny gardait la bouche ouverte avec un air un peu idiot. Tout était nouveau pour lui, tout était beau.

– C'est beau ! Arrivait-il à articuler.
– Attends ce soir, tu vas voir, en plus il fait beau. Lui disait Brice.
– Pourquoi il se passe quoi le soir ?
– Le soleil se couche !

Johnny regardait Brice.

– Tu te moques de moi là, ça doit arriver tous les jours ce genre d'événement.
– Oui et c'est tous les jours la même magie.
– Coucher de soleil ?
– Sur la mer, tu l'a déjà vu ?
– Sur la mer, non, ça jamais !

Brice lui faisait un sourire. '' Tu vas voir ! ''. Ils continuaient leur promenade.

Plus loin, bien plus loin ils avaient l'impression de voir quelque chose au sommet d'une grande dune. Ce n'était pas un animal, c'était vivant, ils avaient de loin l'impression d'un silhouette dansante. De long ruban portés par le vent dessinaient des mouvements harmonieux.

De plus prêt ils devinaient qu'il y avait deux silhouettes. Il y avait deux danseurs. De plus prêt encore c'étaient clairement deux danseuses, elles portaient chacune une robe faite de large rubans multicolores qu'elles laissaient flotter sur le vent.

Quand Brice et Johnny arrivaient au pied de la dune, ils pouvaient voir qu'elles étaient presque nues, seulement habillées de ce rubans qui ne couvraient rien de leurs charmes.

Elles dansaient pour le vent, pour la mer, pour le ciel … Elle dansaient …

Ils montaient sur la dune, ils voulaient voir ça de plus prêt. Elles ne montraient aucune réaction, semblaient ne pas les voir ou avaient choisi de les ignorer.

Ils s'arrêtaient à moins de dix mètres des deux danseuses pour les regarder. Elles ne semblaient pas dérangées par la présence inattendue de ces deux spectateurs.

Leurs mouvements étaient sensuels et lents, doux et précis. Les deux corps minces, aux formes douces se caressaient, se touchaient, se rapprochaient puis s'éloignaient l'un de l'autre avant de se retrouver, de se rattr, de se retenir.

Elles échangeaient des baisers et pas moment des caresses.

Brice et Johnny avaient un large sourire, ils n'osaient pas s'approcher sans y avoir été invité mais n'en perdaient pas une miette. Les deux jeunes femme leur souriaient. Finalement elles les avaient remarqué.

Les deux jeunes femmes terminaient leur danse à la nature sauvage et se retiraient avec des mouvements lents et gracieux. Au moment ou elles tournaient le dos à nos deux amis, elles leur lançaient un large sourire charmeur et d'un geste les invitaient à suivre.

Brice et Johnny hésitaient quelques instants, ils n'étaient pas sûr de bien interpréter ce dernier geste. Mais ils suivaient quand même avec un sourire coquin et amusé.

Elles les entraînaient vers la forêt. Il y avait de larges chemin, elles étaient belles dans ce décor vert et ensoleillé. Elles étaient nues et tellement élégantes, là, juste habillé de vent de lumière et de quelques rubans qui ne cachaient rien de leur beauté.

Ce n'était plus un regard coquin que nos deux aventuriers avaient, ils étaient presque hypnotisés, ils admiraient, ils étaient sous le charme.

Suivait une clairière, un espace plus ouvert. Puis des tentes de toutes les couleurs, des tentures tendues comme pour se réserver une peu d'intimité,de la musique, on devinait d'autres silhouettes au travers des tentures.

Un homme apparaissait, il levait les bras au ciel pour saluer ses amie, il était nu. Voyant Brice et Johnny il disparaissait derrière une tenture et quand il réapparaissait quelques instants plus tard, il était accompagné d'une femme nue également. Ils venaient vers nos deux héros, leur passait un collier de fleurs et les prenant par la main, ils les invitaient à les suivre.



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